Note du pays
Risque Significatif pour les entreprises
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Risque de financement
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PIB | 1609 milliards USD (Classement mondial : 12, Banque mondiale 2021) |
Population | 214 millions (Classement mondial : 6, Banque mondiale 2021) |
Forme de l'Etat | République présidentielle |
Chef du gouvernement | Luiz Inácio Lula da Silva (Président) |
Prochaines élections | 2026 (présidentielles et législatives) |
Forces et faiblesses
- Rôle important à l'échelle internationale et régionale
- Économie diversifiée
- Une classe moyenne en croissance
- Entrées robustes d'investissements directs étrangers, niveau élevé de réserves de change et faible dette extérieure
- Soutien aux Institutions Financières Internationales si nécessaire
- Vulnérable aux cours mondiaux des matières premières
- Coûts de production élevés
- Charge fiscale et bureaucratie élevées (« coût du Brésil »)
- Déficits budgétaires importants et dette publique croissante
- Tensions politiques et sociales dues à la corruption et aux fortes inégalités de revenus
Situation économique
Avant la pandémie, le Brésil avait une croissance et des perspectives budgétaires fragiles car il se remettait encore de la grave récession de 2015-2016. Alors que les réformes favorables aux affaires du gouvernement avaient mis l'économie sur la bonne voie pour un rebond plus robuste, la pandémie a stoppé la croissance et l'élan des réformes. À l'avenir, nous prévoyons que la croissance du PIB du Brésil ralentisse à 1,1 % en 2023 dans un contexte de ralentissement de la demande mondiale, de hausse de l'inflation et de conditions financières mondiales et locales plus strictes. En 2024, on s'attend à un léger rebond de 2,1 %.
La politique budgétaire est passée à un déficit plus serré après que le Brésil ait adopté une politique budgétaire souple en 2020. Comme le nouveau président Lula est favorable à des dépenses sociales plus élevées et à une politique budgétaire expansionniste, nous prévoyons que le déficit budgétaire se creusera davantage au cours de la période de prévision, atteignant en moyenne 6,3 % du PIB à l'horizon 2023-2026.
La Banque Centrale du Brésil (BCB) a entamé un cycle de resserrement et a augmenté son taux directeur de manière significative en 2021-2022. L'inflation a considérablement ralenti au second semestre 2022, mais un retour à l'objectif n'est probable que d'ici la fin de 2024. À mesure que la demande extérieure et les prix mondiaux des matières premières s'assouplissent, les pressions inflationnistes pourraient culminer d'ici le deuxième trimestre 2023. Nous nous attendons à ce que la BCB réduise sa politique au cours du second semestre de 2023. Toutefois, l'affaiblissement de la confiance dans l'engagement du prochain gouvernement en matière de responsabilité budgétaire pourrait entraîner une dépréciation de la monnaie et de nouvelles pressions inflationnistes.
Le creusement du déficit budgétaire et le lourd fardeau de la dette publique ont été les problèmes les plus graves du Brésil depuis la récession de 2015-2016. La pandémie n'a fait qu'aggraver les difficultés. Dans ce contexte, le retour sur la voie de la consolidation budgétaire sera le principal défi du Brésil. Pourtant, le président Lula est déterminé à mettre en œuvre une politique budgétaire plus expansionniste et à augmenter les dépenses et les investissements sociaux, ce qui risque de détériorer davantage la situation budgétaire.
En raison de la lenteur de l'assainissement budgétaire et de la reprise du PIB, ainsi que de l'inflation, la dette publique s'est retrouvée aux niveaux d'avant Covid, avec un ratio dette publique/PIB proche de 90 % en 2022, contre un pic de 98,7 % en 2020. Cependant, l'augmentation des déficits publics, conjuguée à la croissance limitée à moyen terme, forceront le taux d'endettement public à reprendre une tendance haussière. Sans une réforme fiscale crédible et un plan de consolidation budgétaire, il pourrait atteindre 100 % du PIB d'ici 2026. Ce lourd fardeau de la dette pèsera sur l'investissement privé et l'inflation, et affaiblira la dynamique de croissance une fois la relance budgétaire terminée. La part importante de la dette publique en monnaie nationale est un facteur atténuant les risques de viabilité de la dette publique.
Structure commerciale
Structure commerciale par destination/origine
(% du total, 2021)
Exportations | Rang | Importations |
---|---|---|
Chine
31.3%
|
1 |
22.8%
Chine
|
États-Unis
11.2%
|
2 |
17.7%
États-Unis
|
Argentine
4.2%
|
3 |
5.3%
Argentine
|
Pays-Bas
3.3%
|
4 |
5.1%
Allemagne
|
Chili
2.5%
|
5 |
3.1%
Inde
|
Structure commerciale par produit
(% du total, 2021)
Exportations | Rang | Importations |
---|---|---|
Minerais métallifères et ferraille
18.7%
|
1 |
8.4%
Machines, dispositifs et appareils électriques, n.c.a
|
Graines et fruits oléagineux
13.9%
|
2 |
8.1%
Pétrole, produits pétroliers et matières connexes
|
Pétrole, produits pétroliers et matières connexes
13.6%
|
3 |
7.1%
Engrais hors groupe 272
|
Viande et préparations de viande
7.0%
|
4 |
6.4%
Véhicules routiers
|
Fer et acier
5.2%
|
5 |
5.7%
Produits chimiques organiques
|
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Afrique
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Amériques
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Asie-Pacifique
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Europe de l'Ouest
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Europe de l'Est
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Europe du Sud
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Moyen-Orient