Une société d'installation technique opérant à la fois à l'intérieur et à l'extérieur du Benelux est impliquée dans un scandale de fraude concernant une filiale étrangère. Dans le cadre d'un grand projet de construction en Europe de l'Est, des commandes sont falsifiées (par ses propres employés et des fournisseurs externes qui se concertent) et de faux rapports financiers sont présentés. Cela donne l'impression que tout se passe bien. En réalité, l'avancement du projet est une tragédie. Les personnes impliquées ont tenté d'occulter cette réalité en présentant de faux rapports dans l'espoir que les choses s'améliorent progressivement.
Cette affaire de fraude a gravement endommagé la société d'installation. Les investisseurs, les banques et les clients se sont retirés, ce qui a entraîné d'importants problèmes financiers. Finalement, l'affaire a conduit à la faillite de l'entreprise.
Il est clair que les contrôles internes de l'entreprise ont échoué, même si la fraude était fortement liée à des parties externes telles que des contractants, des fournisseurs et des partenaires financiers qui ont fait pression sur les dirigeants de la filiale pour qu'ils fournissent de fausses données.
Comment éviter cette situation ?
Enquête annuelle sur la fraude
Chaque année, Allianz Trade réalise une enquête sur la fraude aux Pays-Bas et en Belgique. Celle-ci met en lumière les différentes formes de fraude, les dommages subis par les entreprises et les mesures prises. L'ensemble donne une image de la résistance et de la vulnérabilité des entreprises.
Cette enquête montre notamment qu'une grande majorité (57 %) des entreprises confrontées à la fraude ne la signalent pas à la police. Elle montre également qu'un tiers de tous les cas de fraude aux Pays-Bas sont traités en interne (il n'est pas fait appel à des experts externes). De nombreuses entreprises préfèrent garder la fraude "à l'intérieur" pour éviter l'attention négative.