Les prix des logements dans la zone euro chuteront au cours des deux prochaines années. Les Pays-Bas et l’Allemagne sont en première ligne et doivent envisager une baisse de -8 % d’ici fin 2024. C’est ce qui ressort de notre dernier rapport sur les perspectives du marché immobilier européen. Selon une étude de Belfius, il y aurait en Belgique une correction à la baisse de 2 à 3 % en 2023 après une hausse de 5 % en 2022.
Cependant, les propriétaires belges, qui représentent environ 72 % de la population, peuvent être confiants quant à la valeur de leur logement. Environ 850 000 Belges possèdent même 2 logements ou plus. La valeur réelle des logements a chuté en 2022, car l’augmentation de la valeur nominale de 6,1 % au cours de cette année a été compensée par un taux d’inflation moyen de 9,1 %. Le délai de vente augmente également, ce qui signifie que le pouvoir de négociation du vendeur s’est rétréci.
« Mais la valeur nominale des logements ne baissera guère. Et cette tendance devrait se poursuivre en 2023. Dans les pays environnants, il y a de quoi être davantage inquiet », déclare Johan Geeroms, notre Directeur Risk Underwriting Benelux. L’Allemagne sera la plus durement touchée. La valeur moyenne des logements y a augmenté de 50 % au cours des 7 dernières années. Dans des pays comme l’Espagne et l’Italie, la baisse des prix reste limitée. Mais les Pays-Bas se trouvent eux aussi dans le même bateau que l’Allemagne.