Aux souffrances humaines s’ajoute la question de l’impact économique du conflit à Gaza, pour l’Union européenne par exemple. D’après notre dernier rapport d’étude, nous pensons que les effets resteront probablement très limités (75%). Par ailleurs, le conflit ne devrait pas entraîner une forte hausse des prix des denrées alimentaires. Dès lors, les répercussions sur l’inflation seront également minimes.
Johan Geeroms, notre Directeur Risk Underwriting Benelux : « Le drame humain qui se déroule à Gaza est évidemment la préoccupation majeure. Le conflit entraîne également des conséquences économiques, pour lesquelles notre département de recherche a imaginé plusieurs scénarios. Le pire peut être envisagé. Mais nous estimons très vraisemblablement que les hostilités se poursuivront jusqu’en 2024, bien que circonscrites à l’intérieur et autour des frontières d’Israël. Cela limitera également l’impact économique. Toutefois, nos analystes estiment que le conflit confortera légèrement la stagflation (forte inflation/faible croissance économique). »