Dans une économie qui évolue très vite, avec des crises parfois violentes et des modes de financement nouveaux, évaluer la pérennité d’une entreprise peut s'avérer de plus en plus complexe. Au delà des indicateurs classique, Chiffre d’affaire, résultats, fonds propre, endettement, l’analyste doit se focaliser davantage sur les flux de trésorerie qui, in fine, détermineront la capacité de l’entreprise à assurer son avenir à court et moyen terme. En outre, on se rend compte aujourd’hui, que des KPI extra-financiers comme les critères ESG qui mesurent les initiatives positives que l’entreprise prend en matière environnementale, sociale et de gouvernance, sont des indicateurs qui longtemps sous- estimés, peuvent être déterminants à la fois vis-à-vis des partenaires, mais également dans un environnement réglementaire qui évolue lui aussi très vite.
Dans une économie qui évolue très vite, avec des crises parfois violentes et des modes de financement nouveaux, évaluer la pérennité d’une entreprise peut s'avérer de plus en plus complexe. Au delà des indicateurs classique, Chiffre d’affaire, résultats, fonds propre, endettement, l’analyste doit se focaliser davantage sur les flux de trésorerie qui, in fine, détermineront la capacité de l’entreprise à assurer son avenir à court et moyen terme. En outre, on se rend compte aujourd’hui, que des KPI extra-financiers comme les critères ESG qui mesurent les initiatives positives que l’entreprise prend en matière environnementale, sociale et de gouvernance, sont des indicateurs qui longtemps sous- estimés, peuvent être déterminants à la fois vis-à-vis des partenaires, mais également dans un environnement réglementaire qui évolue lui aussi très vite.
Les KPI élémentaires de la surveillance financière
Pour faire simple, le KPI de référence est l’EBITDA. Il permet de saisir la manière dont se porte l’activité de base, sans tenir compte des postes exceptionnels, d’impôts erratiques, de charges de dettes ou de la stratégie d’investissement.
Outre l’EBITDA, il y a lieu d'étudier :
- L’évolution du CA : elle devra être positive. Mais, en cas de croissance très rapide, n'oubliez pas qu'il y a peut-être une nécessité de la financer via de bons résultats ou des financements extérieurs
- La marge bénéficiaire nette (RCAI/ CA) : plus elle est élevée, mieux c'est.
- Le ratio de levier (Dette nette / EBITDA) : il doit généralement être inférieur à 3 ou 4 mais peut également varier d'un secteur à l'autre.
- La liquidité : elle inclut la trésorerie et les lignes de crédit confirmées non utilisées. C’est la marge de manœuvre dont l’entreprise dispose à court terme.
- Les ratios dettes/capitaux propres : il convient de les analyser sur le long terme.
- Le profil de l’endettement : doit-il être remboursé d’ici 1 an, sur plusieurs années, seulement in fine ?
Et si vous analysez vos partenaires
Pour avoir un aperçu de la viabilité financière de votre partenaire, en plus de l’analyse intrinsèque, il est utile de comparer ses performances avec la moyenne du secteur, en se référant à des chiffres publiés par les fédérations.
En effet, d'un point de vue pratique, il n’existe pas de « bon » ratio ou de « mauvais » ratio. Par exemple, les marges d'une société de négoce sont généralement basses tandis que son niveau d'endettement est élevé, ce qui produit un ratio dette nette/EBITDA élevé. Cependant, cette dette à court terme est adossée à des stocks et des opérations d’achat/vente. À l'inverse, un groupe industriel va s'appuyer sur une dette à long terme pour entretenir ses machines et investir dans des équipements lourds.
Comment interpréter votre analyse ?
La crise sanitaire a révélé à quel point nos activités sont interconnectées et à quelle rapidité les problèmes peuvent se propager entre partenaires et clients.
La surveillance financière de vos propres performances et de celles de vos clients et partenaires permettra d’atténuer les risques ou empêchera votre entreprise de s'égarer. Une surveillance régulière est nécessaire pour identifier les maillons faibles de votre chaîne de valeur. « Vous ne pouvez faire aussi bien que vos homologues. Si un ou plusieurs maillons ont des difficultés à payer ou à approvisionner, alors vous aussi », observe Nicolas Marchenoir, Responsable de la souscription commerciale chez Allianz Trade en France. Ce constat se vérifie aussi bien pour les partenaires que pour les clients.
D’autres indicateurs à étudier
« Une entreprise performante est une entreprise en harmonie avec ses parties prenantes, clients, collaborateurs, fournisseurs, régulateurs, environnement… », souligne Régis de Chambost, Délégué Régional chez Allianz Trade en France. Partant de ce constat, les principaux indicateurs permettant de dresser le portrait d’une entreprise peuvent inclure le taux de recommandation de l’entreprise par ses clients ou ses collaborateurs (« Net Promoter Score » ou NPS), le taux de démission, le taux d’accidents du travail, le taux d’absentéisme, le taux de rétention des clients, les amendes payées pour non-respect de la réglementation, la diversité des collaborateurs, l’empreinte carbone…
Ces indicateurs permettent d'élargir le prisme à travers lequel vous évaluez vos partenaires et clients, un argument d’autant plus percutant alors que les signes de rebond économique pointent à l'horizon et que vous voulez être sûr que votre chaîne de valeur est suffisamment agile pour saisir les prochaines opportunités.
Un expert du risque qui sait non seulement analyser les chiffres, mais aussi votre entreprise, votre secteur et l'économie vous aidera à élargir votre champ de vision et à fonder vos décisions sur une base solide. L'assurance-crédit englobe cette expertise du risque et vous aide à vous protéger contre les impayés et à envisager un avenir prospère.