Certaines entreprises françaises ne font pas appel à l’assurance-crédit pour garantir leurs créances commerciales. On parle alors d’auto-assurance – autrement dit, l’entreprise n’est pas assurée et prend le risque d’impayé sur ses fonds propres. Une solution qui a ses contraintes…
Certaines entreprises françaises ne font pas appel à l’assurance-crédit pour garantir leurs créances commerciales. On parle alors d’auto-assurance – autrement dit, l’entreprise n’est pas assurée et prend le risque d’impayé sur ses fonds propres. Une solution qui a ses contraintes…
Fonction de la situation financière de son entreprise, de son secteur, de son portefeuille clients, voire… de la psychologie de ses dirigeants, le choix de l’auto-assurance, s’il est fait en conscience, n’est certainement pas celui de la facilité.
Avant la vente, il faut réunir une information financière fiable et récente, procéder à l’analyse des comptes du client, confronter l’avis du financier et celui du commercial, arbitrer et décider de l’encours accordé. Après la vente, si le client ne paie pas dans les délais, il faut, entre autres vérifier l’absence de litige, agir au niveau commercial, négocier un accord amiable, vérifier la solvabilité du débiteur, entamer une procédure, la suivre, la gagner, et enfin la faire (peut-être) exécuter !
Une solution exigeante en ressources qui revient peut-être bien plus cher qu’il n’y paraît. Sans oublier qu’elle ne garantit pas contre les impayés…