Qu’est-ce que la criminalité économique et comment protéger votre entreprise contre celle-ci ?

La criminalité économique est une menace sérieuse qui représente des défis importants pour les entreprises du monde entier. Cet article met en lumière les types de criminalité économique les plus courants, les conséquences considérables pour les entreprises, ainsi que les mesures de protection efficaces. Découvrez comment protéger votre entreprise contre les pertes financières en combinant des stratégies préventives et une assurance contre la fraude commerciale.

La criminalité économique constitue un risque sérieux pour les entreprises de toutes tailles. Elle entraîne chaque année des milliards de pertes dans le monde et peut avoir des conséquences capables de menacer l’existence même d’une entreprise.

La criminalité économique désigne l’ensemble des infractions pénales commises dans un contexte organisationnel et qui entraînent des pertes financières. Cela inclut, par exemple, la fraude, le vol et le détournement de fonds. Ce qui rend cette criminalité particulièrement insidieuse, c’est qu’elle peut être perpétrée par les propres employés ou sous-traitants de l’entreprise. Elle peut également être commise par des criminels externes.

La fraude — sous différentes formes — représente une grande partie de la criminalité économique. Voici quelques exemples :

Préjudices causés par des auteurs internes

Lorsqu’un dommage est causé par les propres employés d’une entreprise, on parle de fraude interne. Parmi les exemples courants, on trouve :

• Le paiement de fausses factures sur un compte bancaire personnel
• Le vol de matériel, de marchandises ou de fournitures de l’entreprise
• L’utilisation des fonds de l’entreprise pour acheter des biens à usage personnel
• Les dommages intentionnels à une machine, entraînant sa panne, son remplacement et l’arrêt de la production.

Préjudices causés par des auteurs externes

Dans ce cas, ce sont des personnes extérieures à l’entreprise qui causent des dommages, par exemple en volant de l’argent ou des biens. Parmi les exemples de ce que l’on appelle la fraude externe, on trouve :

• Un fraudeur se faisant passer pour le PDG ou le directeur financier afin, par exemple, d’initier des virements frauduleux (fraude au CEO)
• L’interception et la falsification de factures pour rediriger les sommes vers les comptes des fraudeurs (détournement de paiement)
• La commande de biens ou de services sous une fausse identité pour tromper le vendeur et éviter le paiement (fraude au faux acheteur)
• La falsification de signatures ou d’e-mails dans le but de commettre une fraude financière

Il convient de noter que la plupart des cas mentionnés ci-dessus utilisent des techniques d’ingénierie sociale. Ces techniques consistent à exploiter la psychologie humaine pour amener les individus à divulguer des informations confidentielles ou à accomplir des actions compromettantes.

Pour illustrer l’importance de la criminalité économique, voici quelques scénarios réels :

• Vol : Une somme à cinq chiffres disparaît du coffre-fort d’un prestataire de soins de santé. Comme il n’y a aucun signe de destruction, tout laisse penser qu’un initié est à l’œuvre.
• Détournement de fonds : Un employé d’une entreprise de taille moyenne détourne depuis des années de petites sommes vers des comptes privés, accumulant ainsi une somme à six chiffres.
• Attaque externe : Des fraudeurs se font passer pour des membres de la direction et envoient un email au service comptable demandant qu’une grosse somme soit transférée à une prétendue entreprise partenaire. Le compte bancaire indiqué dans l’email est en réalité contrôlé par les fraudeurs.

Ces cas montrent qu’aucune entreprise n’est à l’abri de la criminalité économique. Elle devient particulièrement dangereuse lorsque le préjudice est découvert trop tard.

Les conséquences de la criminalité économique peuvent être drastiques :

• Pertes financières : Le détournement de fonds ou la fraude peut coûter des millions et mettre en péril des entreprises.
• Atteinte à la réputation : Si des cas de fraude ou de corruption deviennent publics, la confiance des clients et des investisseurs en souffre et doit être rétablie, ce qui peut s’avérer coûteux.
• Conséquences juridiques : Des pénalités contractuelles avec des partenaires commerciaux peuvent survenir ; la direction de l’entreprise peut être tenue responsable de mécanismes de contrôle insuffisants.
• Moral des employés : La fraude au sein d’une entreprise entraîne souvent incertitude et méfiance au sein des équipes.

Selon une étude de l’ACFE (Association of Certified Fraud Examiners), un cas de fraude typique met en moyenne 12 mois à être découvert, et la plupart des fraudes sont détectées grâce à des signalements émanant d’employés internes.

La meilleure défense contre la criminalité économique est une prévention intelligente. Les entreprises doivent continuellement revoir et adapter leurs mesures de sécurité.

Mesures préventives et bonnes pratiques :

1. Directives claires et culture d’entreprise positive : Un code de conduite aide à établir et à ancrer un comportement éthique au sein de l’entreprise.
2. Formations régulières : Les employés doivent être sensibilisés aux schémas de fraude les plus courants.
3. Renforcer la sécurité numérique : Des mesures telles que l’authentification à deux facteurs et la formation anti-phishing protègent contre les attaques informatiques.
4. Principe de double contrôle pour les paiements : Aucun individu ne devrait pouvoir décider seul de transferts d’argent importants.
5. Audits internes et externes : Des audits réguliers permettent d’identifier les faiblesses dès leur apparition.

Ces mesures réduisent les risques, mais la protection totale n’existe pas. Que se passe-t-il si des dommages surviennent malgré toutes les précautions ?

Même avec les stratégies de prévention et de protection les plus complètes, les entreprises peuvent encore être victimes d’actes criminels. C’est là qu’intervient l’assurance contre la fraude.

Que couvre généralement l’assurance contre la fraude ?

L’assurance contre la fraude protège les sociétés contre les pertes financières causées par : /p>

• Activités frauduleuses des employés (par exemple : détournement de fonds, vol, sabotage, divulgation de secrets commerciaux)
• Fraudes externes (par exemple : fraude au PDG, fraude par faux acheteur, détournement de paiements)

Une bonne assurance contre la fraude en entreprise couvre également les frais pouvant résulter d’un sinistre assuré, tels que les frais juridiques ou les coûts pour atténuer les dommages à la réputation.

À noter : Ce ne sont pas seulement les grandes entreprises qui bénéficient de ce type d’assurance, mais également les petites et moyennes entreprises, qui peuvent rencontrer de graves problèmes de liquidité à la suite d’une criminalité économique.

Exemple réel de protection offerte par l’assurance contre la fraude

Une entreprise est victime d’une fraude au PDG et transfère 500 000 € à des fraudeurs. Comme la fraude n’est découverte que quelques jours plus tard, l’argent a déjà disparu. Notre assurance contre la fraude couvre la perte financière conformément aux termes et conditions de la police et protège l’entreprise contre une crise qui aurait pu mettre en péril son existence même.

La criminalité économique représente un risque sérieux pour chaque entreprise. Mais avec la bonne stratégie, ce risque peut être minimisé :

• Mettez en place des mesures préventives : introduisez des directives de sécurité, des formations et des systèmes de contrôle, et mettez-les à jour régulièrement.
• Renforcez les mesures de protection technique : optimisez vos systèmes informatiques et de sécurité numérique pour vous défendre efficacement contre les menaces potentielles.
• Sécurisez votre stabilité financière avec une assurance contre la fraude : même avec les meilleures protections en place, des cas de criminalité économique et de fraude peuvent survenir. L’assurance contre la fraude permet de garantir la résilience financière en cas de fraude et complète ainsi votre stratégie de gestion des risques.