Note du pays
Risque Faible pour les entreprises
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Risque économique
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Risque des affaires
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Risque politique
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Risque commercial
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Risque de financement
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Risque économique
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Risque des affaires
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Risque politique
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Risque commercial
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Risque de financement
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PIB | 599,9 milliards USD (Classement mondial : 23, Banque mondiale 2021) |
Population | 11,6 millions (Classement mondial : 80, Banque mondiale 2021) |
Forme de l'Etat | Monarchie parlementaire constitutionnelle |
Chef du gouvernement | Alexander De Croo (Premier Ministre) |
Prochaines élections | 2024 (législatives) |
Forces et faiblesses
- Environnement propice aux affaires
- Structure d'exportation diversifiée en termes de produits
- Rentabilité des entreprises et ratios de fonds propres élevés
- Main-d'œuvre hautement qualifiée
- Part élevée des investissements directs étrangers
- Haut niveau d'innovation
- L'une des charges fiscales les plus élevées pour le secteur privé dans l'UE
- Dette très excessive des entreprises
- Dette publique élevée
- Forte dépendance au cycle commercial de la zone euro
- Engagements extérieurs élevés
Situation économique
L'activité économique de la Belgique s'est fortement redressée après la pandémie en 2021 (après le plongeon de 5,7 % en 2020), grâce au soutien global du gouvernement pour protéger les entreprises et l'emploi. La reprise s'est poursuivie au premier semestre 2022, avec une croissance du PIB de 0,5 % et 0,2 % en glissement trimestriel respectivement au premier et au deuxième trimestre. Au deuxième trimestre, on note une légère expansion dans toutes les composantes mais l'investissement enregistre une baisse trimestrielle de 1,1 %.
L'inflation a continué son ascension en septembre, atteignant 11,27 % en glissement annuel, son plus haut niveau depuis août 1975, contre 9,9 % le mois précédent. La dynamique à la hausse des prix a encore été tirée par la persistance des prix énergétiques élevés, qui a augmenté de plus de 60 % en septembre et représente 5,4 % du panier d'inflation total. De plus, l'inflation des denrées alimentaires s'est fortement accélérée ces derniers mois (à 10,4 % en glissement annuel en septembre). En outre, les effets au sens large de la flambée des prix énergétiques ont fait grimper l'inflation sous-jacente à 6,2 %, contre 5,7 % en août.
À l'avenir, le niveau élevé de l'inflation et la détérioration de la confiance des consommateurs devraient peser sur la consommation privée et l'investissement des ménages. Du côté des entreprises, les coûts élevés résultant de la flambée des prix des intrants et des salaires, ainsi que les contraintes du côté de l'offre, devraient avoir un impact sur l'investissement des entreprises. En outre, nous prévoyons un ralentissement de la croissance des importations et des exportations, compte tenu de l'affaiblissement de la demande. Nous prévoyons un net ralentissement de l'activité fin 2022, suivi d'une récession en 2023, le PIB ne commençant à se redresser qu'à partir du deuxième semestre 2023. La croissance globale atteindra 2,4 % cette année alors que nous tablons sur une contraction économique de près de 1 % en 2023.
Dans l'ensemble, les finances publiques restent un obstacle pour les perspectives à moyen terme. Le déficit public devrait atteindre -6,2 % du PIB en 2022 (contre -5,5 % en 2021) et la dette publique devrait également rester autour de 107 % du PIB en 2022. L'augmentation des dépenses courantes non temporaires par rapport à 2022-2023 sera tirée par l'indexation automatique des salaires et des prestations sociales du secteur public, mais aussi par la hausse des coûts liés au vieillissement et par les mesures permanentes prises par le gouvernement pendant la pandémie (c'est-à-dire l'augmentation de la pension minimum et des salaires du secteur de la santé).
Le plan de relance européen de 2020 (NextGenerationEU) pourrait apporter un certain soutien face aux sombres perspectives des prochains trimestres. Les 35 réformes connexes visent à éliminer les obstacles à une croissance permanente et durable, tandis que les 105 investissements identifiés visent à accélérer la transition vers une économie plus durable, à faible émission de carbone et résiliente au changement climatique, à maximiser les avantages de la transformation numérique et à assurer la cohésion sociale. Le plan vise également à améliorer la connectivité à l'intérieur du pays, à stimuler les performances du marché du travail et la capacité d'innovation de l'économie et à rendre les dépenses publiques plus efficaces et durables. Les fonds alloués s'élèvent à 5,9 milliards d'euros de subventions.
Structure commerciale
Structure commerciale par destination/origine
(% du total, 2021)
Exportations | Rang | Importations |
---|---|---|
Allemagne
17.1%
|
1 |
21.0%
Pays-Bas
|
France
13.4%
|
2 |
15.9%
Allemagne
|
Pays-Bas
12.1%
|
3 |
10.2%
France
|
Etats-Unis
7.1%
|
4 |
5.5%
Irlande
|
Royaume-Uni
6.3%
|
5 |
4.8%
Etats-Unis
|
Structure commerciale par produit
(% du total, 2021)
Exportations | Rang | Importations |
---|---|---|
Produits médicinaux et pharmaceutiques
19.2%
|
1 |
13.2%
Produits médicinaux et pharmaceutiques
|
Véhicules routiers
9.5%
|
2 |
9.8%
Véhicules routiers
|
Pétrole, produits pétroliers et matières connexes
5.9%
|
3 |
8.2%
Pétrole, produits pétroliers et matières connexes
|
Produits chimiques organiques
4.9%
|
4 |
7.8%
Produits chimiques organiques
|
Plastiques sous formes primaires
4.3%
|
5 |
4.8%
Gaz naturel et manufacturé
|
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Afrique
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Amériques
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Asie-Pacifique
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Europe de l'Ouest
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Europe de l'Est
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Europe du Sud
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Moyen-Orient