Dernière mise à jour : Juillet 2025
Note du pays
A1
Risque Faible pour les entreprises
-
Risque économique
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Risque des affaires
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Risque politique
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Risque commercial
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Risque de financement
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Risque économique
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Risque des affaires
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Risque politique
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Risque commercial
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Risque de financement
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PIB | 1712.8 milliards USD (Classement mondial : 14, Banque mondiale 2023) |
Population | 51,7 millions (Classement mondial : 29, Banque mondiale 2023) |
Forme de l'Etat | République présidentielle |
Chef du gouvernement | Yoon Suk-Yeol (Président) |
Prochaines élections | 2028 (législatives) |
Forces et faiblesses

- Économie avancée avec un revenu par habitant élevé
- Secteur financier sain
- Position extérieure solide (faible dette extérieure, réserves de change abondantes, etc.)
- Environnement des affaires dynamique
- Démocratie solidement établie

- Risque géopolitique lié à la Corée du Nord
- Vulnérabilités économiques dues à la dépendance à la demande extérieure
- Dette des ménages élevée
- Gouvernance d'entreprise en amélioration lente mais toujours faible
- Population vieillissante
Situation économique
La Corée du Sud est une grande économie asiatique, reconnue pour son secteur industriel dynamique et ses exportations d’électronique. Son développement économique rapide (l’un des plus rapides des dernières décennies) lui a valu le surnom de « tigre asiatique ». L’économie est solide et moderne, avec des finances saines ainsi qu’une main-d’œuvre instruite et qualifiée. Toutefois, le vieillissement de la population et la politique restrictive en matière d’immigration suscitent des inquiétudes quant à l’activité économique future.
Historiquement, la Corée du Sud a affiché des taux de croissance économiques solides, avec une moyenne de +4,9 % dans les années 2000 et +3,5 % dans les années 2010. La pandémie de Covid-19 a provoqué une récession légère en 2020, avec une contraction du PIB de seulement -0,7 %. La reprise qui a suivi a été vigoureuse (+4,6 % en 2021), avant un ralentissement de la croissance à +2,7 % en 2022 et +1,6 % en 2023, notamment dans un contexte de baisse de la demande extérieure et de ralentissement du cycle de l’électronique. La croissance du PIB s’est légèrement redressée en 2024 (+2 %), mais devrait de nouveau ralentir dans les prochaines années (nous anticipons +0,9 % en 2025 et +1,9 % en 2026), la Corée du Sud devant digérer l’impact des incertitudes politiques internes et, plus important encore, affronter les vents contraires liés à la guerre commerciale initiée par les États-Unis.
L’inflation en Corée du Sud est passée de 5,1 % en 2022 à 3,6 % en 2023, restant nettement inférieure à la moyenne de l’OCDE. Elle a encore diminué pour s’établir à 2,3 % en 2024 et devrait se stabiliser légèrement en dessous de 2 % en 2025 et 2026. La Banque de Corée poursuit son cycle d’assouplissement monétaire entamé au second semestre 2024, avec deux baisses de taux de 25 points de base prévues dans le premier semestre 2025 et d’autres attendues dans le reste de l’année.
Après un quart de siècle d’excédents budgétaires, la Corée du Sud enregistre depuis 2020 des déficits fiscaux annuels, bien que relativement modestes (environ -1 % du PIB en moyenne). Des déficits budgétaires modérés devraient rester la norme dans les années à venir. La dette publique sud-coréenne est passée de 40 % du PIB en 2019 à près de 53 % en 2024, mais elle devrait rester inférieure à 60 % dans les prochaines années — un ratio encore favorable comparé à la moyenne de l’OCDE, qui approche les 100 %.
La question la plus préoccupante reste toutefois la dette des ménages, qui atteignait 90 % du PIB fin 2024, principalement sous forme de prêts hypothécaires, rendant l’économie sensible aux variations des taux d’intérêt. Une légère baisse du ratio dette des ménages/PIB observée en 2024 s’explique par un renforcement des politiques macroprudentielles et par le ralentissement des prix de l’immobilier. En outre, les risques financiers restent globalement contenus grâce à un système financier robuste, étroitement réglementé, et à des banques suffisamment capitalisées. Un autre défi majeur est le vieillissement de la population, qui représente une menace structurelle pour l’économie sud-coréenne. Avec le taux de fécondité le plus bas du monde — 0,75 enfant par femme en 2024 —, l’âge médian de la population augmente rapidement, atteignant 45 ans en 2024. Cela exerce une pression croissante sur les systèmes de retraite, de santé et d’aide sociale, et prépare le terrain à des réformes du marché du travail potentiellement sévères.
La position extérieure de la Corée du Sud est favorable à court terme, mais l’économie pourrait rencontrer des défis à moyen terme. La balance courante affiche des excédents annuels constants depuis 1998, y compris pendant la grande crise financière et la crise du Covid-19. Elle est tombée à +1,4 % du PIB en 2022 en raison de la hausse des prix des importations d’énergie, mais s’est rapidement redressée, et devrait dépasser les +3 % du PIB en 2025-2026. La vulnérabilité vient de la concentration sectorielle des exportations : celles-ci sont dominées par l’électronique, et la Chine (20 % des exportations en 2023) ainsi que les États-Unis (18 % des exportations en 2023) en sont les principales destinations. Dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes, cette dépendance fragilise la stabilité des exportations à moyen terme.
La dette extérieure brute de la Corée du Sud reste relativement faible, à moins de 40 % du PIB, et ce ratio devrait continuer de baisser dans les prochaines années. En outre, le pays est créancier net vis-à-vis de l’étranger.
La question la plus préoccupante reste toutefois la dette des ménages, qui atteignait 90 % du PIB fin 2024, principalement sous forme de prêts hypothécaires, rendant l’économie sensible aux variations des taux d’intérêt. Une légère baisse du ratio dette des ménages/PIB observée en 2024 s’explique par un renforcement des politiques macroprudentielles et par le ralentissement des prix de l’immobilier. En outre, les risques financiers restent globalement contenus grâce à un système financier robuste, étroitement réglementé, et à des banques suffisamment capitalisées. Un autre défi majeur est le vieillissement de la population, qui représente une menace structurelle pour l’économie sud-coréenne. Avec le taux de fécondité le plus bas du monde — 0,75 enfant par femme en 2024 —, l’âge médian de la population augmente rapidement, atteignant 45 ans en 2024. Cela exerce une pression croissante sur les systèmes de retraite, de santé et d’aide sociale, et prépare le terrain à des réformes du marché du travail potentiellement sévères.
La position extérieure de la Corée du Sud est favorable à court terme, mais l’économie pourrait rencontrer des défis à moyen terme. La balance courante affiche des excédents annuels constants depuis 1998, y compris pendant la grande crise financière et la crise du Covid-19. Elle est tombée à +1,4 % du PIB en 2022 en raison de la hausse des prix des importations d’énergie, mais s’est rapidement redressée, et devrait dépasser les +3 % du PIB en 2025-2026. La vulnérabilité vient de la concentration sectorielle des exportations : celles-ci sont dominées par l’électronique, et la Chine (20 % des exportations en 2023) ainsi que les États-Unis (18 % des exportations en 2023) en sont les principales destinations. Dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes, cette dépendance fragilise la stabilité des exportations à moyen terme.
La dette extérieure brute de la Corée du Sud reste relativement faible, à moins de 40 % du PIB, et ce ratio devrait continuer de baisser dans les prochaines années. En outre, le pays est créancier net vis-à-vis de l’étranger.
La Corée du Sud présente un environnement commercial solide. L’enquête 2024 de l’Index of Economic Freedom de la Heritage Foundation la classe au 15ᵉ rang mondial pour faire des affaires et au 5ᵉ rang en Asie. Le pays obtient des résultats particulièrement bons en matière de santé budgétaire, de droits de propriété, de liberté d’entreprendre, de dépenses publiques, de liberté monétaire et d’efficacité judiciaire, tandis que la liberté du travail, la liberté financière, la liberté d’investissement et la pression fiscale sont relativement moins bien notées. Les indicateurs de gouvernance mondiale annuels de la Banque mondiale attribuent régulièrement à la Corée du Sud de bons scores concernant ses cadres réglementaire et juridique, bien que le niveau de corruption perçue laisse encore place à une certaine amélioration.
Notre Indice propriétaire de durabilité environnementale classe la Corée du Sud au 40ᵉ rang en 2025, reflétant une bonne résilience face au changement climatique et des ratios favorables d’utilisation d’énergie et d’émissions de CO₂ par rapport au PIB. Toutefois, la production d’électricité renouvelable reste très faible, ce qui implique qu’il faudra suivre de près les efforts du gouvernement pour développer l’énergie éolienne en mer.
Le président Lee Jae-Myung, issu du Parti démocrate, a été élu en juin 2025 à la suite de la procédure de destitution de l’ancien président Yoon Suk-Yeol (du Parti du Pouvoir du Peuple), après sa tentative ratée d’imposer la loi martiale d’urgence en décembre 2024. L’élection d’un président démocrate réaligne le pouvoir exécutif avec la majorité parlementaire, ce qui pourrait améliorer l’élaboration des politiques à l’avenir. Au-delà de ces développements récents, la Corée du Sud se situe autour de la 22ᵉ place dans l’Indice de démocratie de l’Economist Intelligence Unit, où elle est qualifiée de « démocratie à part entière ». Sur le plan extérieur, les relations avec la Corée du Nord ne devraient pas s’améliorer, en partie en raison de la volonté de cette dernière de poursuivre le développement d’armes stratégiques et du contexte de tensions persistantes entre la Chine et les États-Unis.
Notre Indice propriétaire de durabilité environnementale classe la Corée du Sud au 40ᵉ rang en 2025, reflétant une bonne résilience face au changement climatique et des ratios favorables d’utilisation d’énergie et d’émissions de CO₂ par rapport au PIB. Toutefois, la production d’électricité renouvelable reste très faible, ce qui implique qu’il faudra suivre de près les efforts du gouvernement pour développer l’énergie éolienne en mer.
Le président Lee Jae-Myung, issu du Parti démocrate, a été élu en juin 2025 à la suite de la procédure de destitution de l’ancien président Yoon Suk-Yeol (du Parti du Pouvoir du Peuple), après sa tentative ratée d’imposer la loi martiale d’urgence en décembre 2024. L’élection d’un président démocrate réaligne le pouvoir exécutif avec la majorité parlementaire, ce qui pourrait améliorer l’élaboration des politiques à l’avenir. Au-delà de ces développements récents, la Corée du Sud se situe autour de la 22ᵉ place dans l’Indice de démocratie de l’Economist Intelligence Unit, où elle est qualifiée de « démocratie à part entière ». Sur le plan extérieur, les relations avec la Corée du Nord ne devraient pas s’améliorer, en partie en raison de la volonté de cette dernière de poursuivre le développement d’armes stratégiques et du contexte de tensions persistantes entre la Chine et les États-Unis.
Structure commerciale
Structure commerciale par destination/origine
(% du total, 2023)
Exportations | Rang | Importations |
---|---|---|
Chine
19.7%
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1 |
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Etats-Unis
18.4%
![]() |
2 |
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Viêt Nam
8.5%
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3 |
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Japon
4.6%
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4 |
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Hong-Kong
4%
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5 |
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Structure commerciale par produit
(% du total, 2023)
Exportations | Rang | Importations |
---|---|---|
Machines, dispositifs et appareils électriques, n.c.a
22.4%
![]() |
1 |
![]() |
Véhicules routiers
12%
![]() |
2 |
![]() |
Pétrole, produits pétroliers et matières connexes
8.3%
![]() |
3 |
![]() |
Fer et acier
4.8%
![]() |
4 |
![]() |
Machines de bureau et machines de traitement automatiques des données
4.5%
![]() |
5 |
![]() |
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Afrique
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Amériques
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Asie-Pacifique
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Europe de l'Ouest
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Europe de l'Est
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Europe du Sud
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Moyen-Orient